Article initialement publié le 30 décembre 2015.
Il apparaît désormais comme un poncif d’asséner, le ventre plein de foie gras, de dinde aux marrons et de bûche au chocolat, que Noël n’est plus qu’une vaste débauche consumériste. Il est en revanche beaucoup moins évident d’affirmer qu’aujourd’hui, l’homme de 2015, tout entouré de sa famille qu’il soit, reste désespérément seul sous son sapin, surchargé de décorations. Notre façon de fêter la Nativité, désormais déconnectée de toute référence religieuse dans la plupart des foyers français, en dit long sur l’état de notre société. Revente de cadeaux, bons d’achat en guise de présents, articles de sites d’info pour “survivre aux fêtes en famille” ? L’homme moderne a réussi l’exploit ultime : monétiser l’amour de ses proches. Au centime près.
Lire la suite sur Le Comptoir.