Taxe tampon : comment être révolutionnaire jusque dans sa culotte ?

Article initialement publié le 13 novembre 2015.

Après le rejet de l’amendement sur la “taxe tampon” par l’Assemblée nationale, beaucoup ont vu rouge. Et pour cause, les protections féminines, qui restent taxées à hauteur de 20 % au lieu de 5,5 %, sont ainsi maintenues en dehors de la catégorie des “produits de première nécessité”. Alors que les féministes de tout poil, de Sophia Aram au collectif Georgette Sand, et le commun des mortels s’offusquent de ce rejet et dénoncent le pseudo-sexisme du Palais Bourbon, peut-être faut-il, au contraire, se réjouir de cette fausse mauvaise nouvelle. Car si c’est pas demain la veille que les femmes arrêteront d’avoir leurs règles, rien ne justifie qu’elles continuent de se détruire à la fois le porte-monnaie et le vagin ainsi que la biodiversité. Mesdames, souriez et faites un doigt d’honneur à ceux qui voudraient garder la main-mise sur vos dessous.

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