Crise de la presse : comment les actionnaires s’en mettent plein les poches

Article initialement publié le 18 septembre 2015.

En octobre 2012, le journaliste Jean Stern signait une enquête aux éditions La Fabrique, passée relativement inaperçue. “Patrons de presse nationale : tous mauvais” s’inscrivait pourtant en faux de tout ce qui se lisait, et se lit encore, à propos de la crise de la presse. Entre les journaux à sec de liquidités, le personnel amoindri et les fermetures définitives de rédactions, le milieu journalistique est dans le rouge, et ce depuis bien plus longtemps que la crise financière de 2008. Les “Nouveaux chiens de garde” avaient déjà expliqué comment les grandes fortunes du luxe, des banques ou de l’armement s’étaient accaparé les titres de presse et comment le contenu éditorial en était affecté. Jean Stern va plus loin : il les accuse d’appauvrir à dessein les rédactions, via un habile système de holding d’entreprises et de déductions fiscales. Une affaire de gros sous qui n’a malheureusement pas fait les gros titres. Explications.

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